Le monde des Affaires en 2024 : l’optimisme grandit
- Entreprises et Économie
- mars 5, 2024
- Sans commentaire
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Entre cette année et 2025, 41 % des entreprises investiront dans le numérique et 46 % dans le vert. Voici les prévisions d’activité pour les prochaines années et le signe que l’entrepreneuriat en France et en Europe continue de se développer !
On trouve aussi de nombreuses filières et de nouveaux business qui se créent en France, mais également dans toute l’Union européenne. Ainsi, le marché du CBD est toujours aussi porteur (vous trouverez un
Grossiste CBD en France assez facilement si vous optez pour les meilleures compagnies comme Grossistejustbob.fr), les options de produits traitants et stockant l’énergie solaire sont plus nombreuses et les agents du marché aussi, etc.
Alors quelles sont les filières, les commerces et les tendances à suivre en 2024 et les années prochaines ? Nos experts vous donnent un aperçu plus clair de la situation.
Prévisions d’activité pour les prochaines années
La situation économique internationale ne semble pas trop inquiéter les entrepreneurs. Un quart des entreprises sont convaincues que l’activité va croître en 2024, tandis que pour la majorité, elle restera stable. C’est ce que révèle une enquête Ipsos, publiée à l’occasion de la conférence internationale.
Le sentiment des entrepreneurs
La première étape est de comprendre quel est le sentiment des entrepreneurs : 6 sur 10 pensent que dans les 12 prochains mois la situation restera stable pour ceux qui font des affaires ; cependant, pour près de 25 %, la situation s’améliorera beaucoup ou au moins un peu. La part des pessimistes est donc proche de 18 %, en baisse par rapport à l’année dernière où elle était de 42 %.
Bien entendu, le pays tout entier ne présente pas ce profil. L’industrie manufacturière et les services comptent les parts les plus élevées d’entreprises favorables à une performance commerciale stable dans les mois à venir ou à son amélioration, par rapport au commerce.
Le manque de certitudes est désormais un élément structurel au niveau mondial, mais les Français sont habitués à travailler avec créativité. Déjà après le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, les entrepreneurs et les agents du marché ont fait preuve d’une grande capacité de flexibilité et de résilience. Et, maintenant, ils feront de même.
De plus, le numérique et l’environnement renforcent la confiance des entreprises dans l’avenir. Entre 2023 et 2025, 41 % des entreprises (5 à 499 salariés) envisagent d’ investir dans la transition numérique et 46 % dans la transition verte. C’est aussi pourquoi il y a plus d’entreprises qui s’attendent à une amélioration de leur activité qu’à une détérioration (24 % contre 18 %).
Par ailleurs, la bureaucratie éléphantesque constitue une contrainte qui doit être supprimée. Il faut simplifier toutes les procédures qui empêchent encore de faire des affaires en France et qui sont vécues comme un fardeau trop lourd, surtout par les jeunes qui veulent créer leur propre entreprise : 7 entreprises sur 10 de moins de 35 ans voient la bureaucratie comme « l’obstacle majeur ».
Les nuages de la situation économique internationale
Les inconnues du contexte mondial sont considérables. Les dernières données, sur la base des principales sources nationales et internationales, montrent que le commerce mondial, en croissance depuis environ 20 ans, a probablement atteint son plafond : le commerce mondial, les exportations de biens et services sont, en effet, constamment proches de 30 % du PIB. Et, ce, alors que la dynamique de la mondialisation modifie progressivement le cadre international avec une croissance des politiques protectionnistes (au cours des neuf premiers mois de 2023, pour chaque intervention de libéralisation, il y en a eu 4 : 600 contre 2 400), l’affirmation dans les stratégies d’entreprise de près et la relocalisation avec pour conséquence un raccourcissement des chaînes de valeur mondiales et la recherche par les pays d’une autonomie stratégique (en termes d’énergie et de matières premières précieuses) qui a conduit, par exemple, l’Union européenne à réduire de 65 % sa dépendance à l’égard des pays tiers.
Les défis européens et français
Face à ce contexte, les défis au niveau européen sont multiples. Il devient prioritaire d’accélérer les investissements (qui, en Europe, n’ont augmenté en moyenne que de 3,6 % par an au cours de la dernière décennie, contre 7,2 % en Chine, 6,5 % dans les pays émergents d’Asie et 5,5 % aux États-Unis).
Dans notre pays, en termes d’utilisation des fonds communautaires (parmi ceux prévus pour 2014-2020, seuls les deux tiers ont été utilisés), facilitant également l’accès aux entreprises qui, se plaignent dans un cas sur deux d’une complexité excessive des obligations et nécessitent un accompagnement et une assistance (ce sont les besoins exprimés respectivement par 19 et 18 % des entreprises). Restant en France, des progrès sur le front de l’innovation sont encore visibles.
Le rôle de la durabilité et de l’innovation
En matière de durabilité, 1 entreprise sur 4 a investi dans des technologies vertes à faible impact environnemental (mais 15 % estiment que les ressources économiques sont insuffisantes pour relever ce défi et 5,2 % se plaignent du coût trop élevé des matières premières vertes).
L’adoption des prêts numériques par les entités financières non bancaires est également en croissance.
Dans le classement du G7, le premier pays européen : l’Italie occupe la troisième place, après les États-Unis et le Royaume-Uni, pour les prêts accordés par le secteur non bancaire, avec 1,9 milliard de dollars.