Pourquoi je ne prends pas de bonnes résolutions en début d’année : et je vis très bien sans, merci

Janvier, ce mois où tout le monde décide soudainement de devenir une meilleure version de soi-même. Gym à 6 h du mat’, régime détox improbable, apprentissage du mandarin… Et moi, pendant ce temps ? Je sirote mon café (avec sucre, évidemment) et je regarde ce défilé de résolutions avec la même intensité que devant une comédie romantique un dimanche pluvieux : un mélange de fascination et de perplexité.

Parce qu’on va se le dire, les bonnes résolutions, c’est un peu comme les soldes d’hiver. Ça part toujours d’une bonne intention, mais on se retrouve vite à abandonner en cours de route, submergée par la réalité de notre mode de vie. Et si je vous disais qu’il y a mieux à faire pour commencer l’année ?

La pression du “nouveau moi” : très peu pour moi

Chaque 1er janvier, c’est la même rengaine : “Nouvelle année, nouveau départ.” Comme si nos 12 derniers mois de vie étaient à jeter à la poubelle. Spoiler alert : ils ne le sont pas. Qui a décidé que le début de l’année était le moment parfait pour tout recommencer ? Franchement, qui a le temps de devenir une version 2.0 de soi-même alors qu’on digère encore la bûche de Noël ?

Plutôt que de me plier à cette injonction collective de perfection, j’ai choisi de m’écouter. Et devinez quoi ? Ne pas avoir de résolutions n’a jamais fait de moi une moins bonne personne.

Les bonnes résolutions : un piège bien emballé

Soyons honnêtes : si les bonnes résolutions fonctionnaient vraiment, on n’aurait pas à en prendre chaque année, non ? Selon une étude (ou le simple bon sens), la plupart des résolutions ne survivent même pas jusqu’à février. Pourquoi ? Parce qu’on se fixe des objectifs irréalistes ou qu’on essaie de changer pour plaire aux autres, et non pour nous-mêmes.

Moi, j’ai décidé de zapper l’étape des promesses intenables. Courir un marathon ? Non merci, mes baskets sont très bien où elles sont. Réduire le chocolat ? Absolument pas, il m’a sauvée plus d’une fois de la folie.

Ce que je fais à la place : vivre, tout simplement

Ne pas prendre de résolutions ne veut pas dire que je refuse le changement. Mais simplement que j’évolue au fil de l’année, en douceur, sans pression.

Si le besoin de changement se fait ressentir, c’est à un moment pertinent. Pas parce que le calendrier l’impose. En mars, je déciderai peut-être de lire plus de livres. En août, je voudrai me mettre au yoga (ou pas). Mes choix sincères, ne seront pas une obligation dictée par une mode passagère.

Une année sans résolutions : mais pleine d’intentions

Plutôt que de me fixer des objectifs rigides, je préfère poser des intentions. Ça peut sembler subtil comme différence, mais c’est énorme : une intention, c’est un cap, une direction. Pas un contrat signé avec pénalité en cas d’échec.

• Intention 1 : Être plus présente à moi-même et aux autres.
• Intention 2 : Prendre soin de moi sans culpabiliser (oui, même si ça passe par une soirée Netflix avec une pizza ou un dimanche à ne rien faire)
• Intention 3 : Rire autant que possible, même (et surtout) de moi-même.

Ces intentions, je peux les ajuster, les adapter, les oublier un moment et y revenir plus tard. Pas de stress, pas de “c’est maintenant ou jamais.”

Et si on laissait tomber les résolutions, ensemble ?

L’idée n’est pas de vous dire de tout abandonner et de passer votre vie sous un plaid. Mais peut-être qu’en 2025, on pourrait essayer autre chose : se concentrer sur ce qui nous rend vraiment heureux, peu importe la période de l’année.

Parce qu’au fond, ce qui compte, ce n’est pas de changer qui on est pour correspondre à un idéal de perfection temporaire. Ce qui compte, c’est de s’aimer, avec nos imperfections et nos envies fluctuantes. Alors, prêtes à troquer vos résolutions pour un mode de vie plus doux, plus libre, et surtout plus réaliste ? Moi, je suis déjà convaincue.

Et vous, vous les gardez vos résolutions, ou vous me rejoignez dans le club des décomplexées de janvier ?